Sur le principe, on n’est pas tellement favorable aux zoos. Les animaux sauvages devraient tous vivre en liberté dans la nature et pas enfermés dans des cages.

En pratique, en fait, quand l’occasion se présente, on résiste rarement à un zoo ou à un aquarium (comme à San Diego, Monterey, Osaka, Sydney ou Magnetic Island…)

C’est la même problématique que la sortie en bateau pour voir les baleines : pour protéger des espèces, il faut l’appui de l’opinion publique, qui se sent plus facilement concernée si elle a eu l’occasion d’en voir de près. Est-ce acceptable de priver de liberté certains individus pour sauver l’espèce ? J’attends un débat enflammé dans les commentaires.

Ici, comme à San Diego, une partie des animaux du parc vit quand même dans de grands espaces, ce sont les visiteurs qui sont en cage, dans un train grillagé. Le zoo est à but non lucratif et géré par des chercheurs qui y soignent des animaux blessés avant de les remettre en liberté quand ils le peuvent.

Le sponsor pique un peu quand même. Si vous n’avez jamais entendu parler de Rio Tinto, cliquez ici (et attrapez une boite de mouchoirs).

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L’attraction vedette du zoo, c’est un couple d’ours polaires, dont la masse et la puissance sont fascinantes.

Le mâle nous fait quand même de la peine à tourner en rond.

Une guide nous explique qu’il est né en captivité. On verrait là un comportement instinctif de patrouille du territoire. La femelle est née en pleine nature mais a été trouvée petite sans sa mère. Après plusieurs semaines d’observation, les chercheurs ont décidé de la ramener car ses chances de survie étaient très faibles.

Bref, cessons de rationaliser, nous y sommes, ne boudons pas notre plaisir.

Le zoo est dédié aux animaux de la Boréalie, pas seulement du Canada, ce qui explique la présence des macaques japonais et des tigres.

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