Le principal attrait touristique de Mosta, une grosse ville de province (ou de banlieue, c’est un peu pareil vu la taille du pays) est son immense dôme.

L’église a miraculeusement – c’est le mot – survécu aux bombardements de la seconde guerre mondiale. Une bombe a traversé le dôme sans exploser, alors que des centaines d’habitants s’étaient réfugiés à l’intérieur. En face de l’église, quelques jolies rues fleuries.

L’autre attrait de Mosta pour nous était son hôpital. Armés d’une ordonnance émise par un médecin français et d’une carte d’assurance maladie européenne, on espérait pouvoir y réaliser une analyse de sang de routine, sans avoir à aller jusqu’au principal hôpital de Malte, au centre du pays… haha. Vous vous rappelez de l’épisode de la « maison qui rend fou », dans les 12 travaux d’Astérix ? C’est à ça qu’à ressemblé notre journée, avec le bus à la place des escaliers.

Après avoir attendu deux heures à Mosta pour voir un médecin (étape obligatoire pour obtenir un rendez-vous pour la prise de sang), on s’est fait balader entre les deux hôpitaux, chacun nous renvoyant à l’autre pour prendre le rendez-vous.

Comme ce sont des hôpitaux publics européens, nous ne sommes pas censés payer. Du coup, l’établissement qui accepte de nous fournir les soins doit s’assurer de nos droits, et, j’imagine, cocher une case ou remplir un formulaire quelque part. Dans quelle case mettre le touriste de longue durée avec une maladie chronique ? Pas de case, pas de soins. On est confronté à ce problème dans chaque pays qu’on visite, et ça se règle en général par carte bleue.

Finalement, la prise de sang a pu être faite le lendemain, à Mosta, après forces discussions animées entre les deux hôpitaux. On attend les résultats… et la facture. Disons que se frotter à l’administration d’un nouveau pays fait partie du charme de la découverte 😀