Malgré une météo humide, cette semaine sur Magnetic Island a été très réussie, tant qu’on est resté sur la terre ferme.

Une grande partie de l’ile est un parc naturel terrestre et marin (on en reparlera) à l’abri de la grande barrière de corail. Elle est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

On peut donc y observer toutes sortes d’animaux, plus ou moins sauvages.

Les plus sauvages : ces koalas imperturbables dans la forêt d’eucalyptus et un petit wallaby bondissant en travers du sentier à la tombée de la nuit.

20160309 Magnetic Island 087

20160309 Magnetic Island 084

Dans les zones de l’ile habitées par des humains, d’autres animaux se sont adaptés, comme ces wallabies qui vivent dans les rochers de la jetée du port, ou les animaux nourris par le gérant de notre hôtel.
On voit aussi des ibis et de petits échassiers se nourrir de miettes (voire de frites) dans les parcs et aux terrasses des restaurants – plus classe que les pigeons !

20160308 Magnetic Island 053

20160308 Magnetic Island 027

20160310 Magnetic Island 094

20160310 Magnetic Island 100

Enfin, complètement apprivoisés, les koalas, cacatoès et autres pythons du parc animalier, qu’un ranger vous mettra dans les bras si vous la laissez faire. La séance photo à la chaîne avec le koala est particulièrement bien rodée, et fait même un peu de peine.

20160308 Magnetic Island 038

Mais bon, les entrées et le supplément koala financent le parc et l’hôpital des animaux… Et on a appris plein de choses sur eux : saviez-vous comment les koalas sont les seuls à pouvoir se nourrir des feuilles d’eucalyptus (toxiques en principe) ?
C’est grâce à une bactérie qui vit dans son système digestif, et neutralise les toxines. Le détail qui tue (sautez ce paragraphe si c’est l’heure du déjeuner) : les petits koalas ne naissent pas avec cette bactérie, c’est leur mère qui leur transmet… en leur faisant manger ses excréments 😀 Anecdote à réutiliser sur vos enfants qui ne veulent pas manger leurs épinards.

Côté humain, on remarque vite que l’ile est comme un village pour ceux qui y vivent toute l’année. Ils se saluent par leur prénom dans le bus, se retrouvent au pub pour suivre le match de rugby de l’équipe locale (les cowboys de Townsville, vainqueurs du championnat l’an dernier, à la fierté générale), et donnent globalement l’impression d’être ravis d’avoir le privilège de vivre là – ils parlent du continent en disant « l’Australie », comme si eux vivaient dans un pays à part.

Nous avons pu en discuter avec le gérant de l’hôtel, qui nous a conseillé le spectacle le plus inattendu de notre séjour : la course de crapauds hebdomadaire, au profit du club de jeunes sauveteurs de l’ile. Je vous laisse découvrir le cérémonial…