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Petite Planète

Voyages et transition nomade

Tamaduste, notre village sur El Hierro

De toutes les iles des Canaries, El Hierro est la plus petite, la plus éloignée de l’Espagne et la moins touristique. Nous avons beaucoup de chance qu’une famille de Tenerife (des gens adorables, comme à chaque fois avec TrocMaison) nous ait proposé un échange de maison avec leur appartement de vacances ici.

Je vous colle ici ce qu’en dit le Lonely Planet, je ne saurais pas mieux décrire l’ile :

Avec ses côtes bordées de falaises impénétrables et son emplacement au milieu de l’Atlantique, El Hierro, classé géoparc par l’Unesco, est l’île la plus éloignée de l’archipel. Elle fut même considérée comme le bout du monde jusqu’à ce que Christophe Colomb traverse l’océan à partir des Canaries en 1492.

El Hierro sera toujours isolé, ce qui rend l’île d’autant plus attirante. Il est impossible de ne pas tomber sous le charme du rythme lent et de la simplicité de la vie locale, du littoral sculpté par la lave que frappent les vagues, des jolis champs et des prairies parsemées de fleurs, de l’étrange beauté des bosquets de genévriers et du paysage lunaire des terres volcaniques du Sud.

De plus, l’île s’emploie à devenir autonome en énergie grâce à la construction d’une centrale hydro-éolienne, complétée par des éoliennes et des panneaux solaires. En bref, El Hierro est unique !

Pour plus d’infos sur El Hierro, direction Wikipedia.

Notre appartement se trouve à Tamaduste, sur une coulée de lave de la côte Nord, au bord de l’océan, juste à côté de l’aéroport. Il y a juste assez d’avions pour rythmer nos journées (tiens, c’est le Canaryfly de midi, ou le Binter de 17h30), et le microclimat est plutôt favorable : les nuages ont tendance à rester accrochés au-dessus de Valverde, la « capitale » de l’île, quelques centaines de mètres plus haut.

Il y a une supérette, deux bars-restaurants et un authentique pizzaïolo napolitain. Que demander de plus ?

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