La nuit blanche est l’événement de la saison à La Valette : fête de la musique et journée du patrimoine concentrés en une seule soirée, avec des feux d’artifice en bonus.

Je regrettais un peu de ne pas pouvoir rester quelques jours de plus à Yunquera, car le week-end qui suivait notre départ était celui de la fête locale. Heureusement pour moi, ce même week-end était celui de la nuit blanche à La Valette, et je ne crois pas y avoir perdu au change!

Il y avait foule dans les rues, de la musique partout, les musées et les bâtiments publics étaient ouverts au public, et la météo plus proche de la fête de la musique (des bonnes années) que de la nuit blanche parisienne.

C’était aussi la première fois que je mettais les pieds dans le quartier historique de la capitale maltaise, et il est superbe : une église, une fortification ou un palais à chaque coin de rue, on se croirait à Florence ou Venise. Les photos de nuit ne sont pas extra, mais ne vous inquiétez pas, il y aura des visites de jour !

Comme on ne connaissait pas la ville, on entrait dans les bâtiments au hasard, quand il n’y avait pas trop d’attente. J’ai pu visiter le ministère de la santé, la bibliothèque nationale, la banque centrale et les bureaux du premier ministre… Les banquiers maltais ont de l’humour : ils offraient aux visiteurs des confettis de billets de monnaie non conformes 😀


Voici un échantillon sonore de la soirée (désolée pour la qualité). Curieusement, les musiciens qui jouent de la cornemuse en grande tenue écossaise sont en fait maltais : c’est une tradition qui date de la seconde guerre mondiale, quand les britanniques avaient une base sur Malte. Je les ai entendus jouer « Flower of Scotland » à deux rues de distance, et le temps que j’arrive à eux, je n’ai pu enregistrer que la fin… 

Le seul couac de la soirée a été le retour en bus de nuit : des dizaines de personnes attendaient à l’arrêt, dans l’ordre et la discipline, mais le chauffeur du bus s’est trompé d’arrêt et s’est garé 20 mètres plus loin. Là, ambiance RATP un jour de grêve. Au final, j’ai quand même réussi à rentrer à Buggiba saine et sauve (avec le bus d’après).